Avocat associé

Intervenant principalement en fusions-acquisitions de gré à gré ou open bid et sur toutes les opérations de private equity, Bénédict Vidal, est également un spécialiste reconnu du droit économique, du droit des contrats et de la distribution, et tout particulièrement du droit des foires et salons, une activité de « niche » dont il est un expert reconnu.

Sciences Po Paris (1986) et une double formation droite et finances à la Sorbonne et Dauphine (1988) conduisent Bénédict Vidal à débuter sa carrière non pas dans le droit mais dans l’audit financier chez Ernst & Young, ce qui constituera sa valeur ajoutée.

Il crée un premier cabinet en tant que conseil juridique et fiscal et devient avocat en 1992 au bénéfice de la fusion des professions, Mais très vite se présente l’opportunité de reprendre le bureau français du cabinet fondé par le suédois Gunnar Carler, dont il apprécie « la taille humaine et la dimension internationale de la clientèle et des dossiers, qu’il avait connues chez Ernst & Young ». Il est bientôt rejoint par plusieurs avocats. C’est le début de l’aventure Carler France. Alain Rapaport vient aussi grossir les équipes et il se rapproche de Jean-François Veyry en 2009 et de Sophie Haddad en 2011…. La « signature » du cabinet : « Une forte volonté d’indépendance et le souhait d’apporter aux clients une offre globale en bâtissant des équipes transversales, dans le cadre d’un modèle original avec des modes de gouvernance extrêmement démocratiques ».

Comme avocat, Bénédict Vidal se qualifie avant tout comme un conseil, un stratège : « Cela s’inscrit dans les gènes du cabinet et dans les miens : se situer en amont le plus possible des opérations. Nous accompagnons la plupart du temps nos clients dans la phase d’approche stratégique ». Ses clients ? De grands groupes en matière contractuelle et en droit international privé et droit international de la distribution, et plutôt des entreprises mid cap en fusions-acquisitions.

Administrateur de l’Association des experts en évaluation d’entreprises (A3E), chargé d’enseignement au CELSA (École des hautes études en sciences de l’information et de la communication), ce passionné de sports automobiles rêve du Tour de France automobile et du Mans Classic. Et pour cet amateur d’art contemporain, une idée chevillée au corps: la créativité. Ce que confirme l’intéressé : « Dans mon activité de contractualiste, surtout en matière internationale où l’on est moins enfermé dans des contraintes réglementaires, la capacité créative est fondamentale ».